Nous avons vu dans ce cours les incertitudes liées aux relations entre la santé et la pollution atmosphérique extérieure.
La pollution de l'air est l'une des dimensions de l'exposition de l'homme aux polluants dans l'environnement.
Les preuves épidémiologiques existent mais l'explication des mécanismes physiopathologiques reste parfois incomplète.
L'exposition précise de l'homme aux polluants extérieure reste encore difficile à évaluer.
Les effets du cocktail de polluants sont encore à détailler.
Des recherches sont donc encore nécessaires mais...
Nous sommes tous exposés. Si le risque sanitaire individuel peut être faible, le risque collectif, du fait que toute la population est exposée, est important.
Les impacts sanitaires de la pollution atmosphériques représentent un coût important pour notre société .
Il est clairement établi que la pollution atmosphérique augmente de le risque de décès, de maladies respiratoires, cardiovasculaires, métaboliques (diabète, obésité..), et certaines maladies neurodégénératives.
Il existe également une augmentation du risque de décès pour causes cardiorespiratoires.
La pollution chronique exerce également des effets sur la santé, pas uniquement les pics de pollution.
Nous sommes tous exposés à la pollution atmosphérique mais les enfants, les personnes âgées, malades... présenteront des signes plus rapidement, plus graves car elles sont plus fragiles.
Comme le montre la figure ci-dessous, la quantité de personnes touchées diminue au fur et à mesure de la gravité des effets. Néanmoins, nous sommes tous concernés.

les résultats actuels de la recherche sont pertinents pour une politique de santé publique
Lutter contre la pollution atmosphérique relève du principe de précaution
On en sait suffisamment pour agir !