CUNY Damien, CUNY Marie-Amélie et DAVRANCHE Laetitia Réalisé avec Scenari (nouvelle fenêtre)
Les impacts sanitaires des polluants atmosphériques extérieurs

Les populations sensibles - suite

Les groupes présentant des pathologies les rendant sensibles aux polluants atmosphériques

Les personnes souffrant de pathologies au niveau des organes cibles des polluants atmosphériques seront plus fragiles.

Cela concerne notamment :

  • Les pathologies cardiovasculaires ( Nalbone 2010[1]).

  • Le diabète : Taylor et al. (2013) ont observé une augmentation de l'incidence du diabète de type 2 avec l'exposition aux polluants organiques persistants, de même que Wu et al., 2013.[2]

  • Chen et al. (2013)[3] ont observé qu'une exposition au long terme aux PM2,5 pourrait contribuer au développement du diabète de type 2.

  • La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)  : la cause la plus fréquente du développement de la BPCO est le tabac (cela représente 90 % des cas). Mais la pollution atmosphérique est un facteur d'aggravation (ce qui est différent d'être une cause) de la BPCO ( Allain et al., 2010[4]).

Les facteurs de risque de BPCO selon le rapport GOLD[5] ( Allain et al 2010[4]) sont :

  • Tabagisme actif (cigarettes, cigares, pipes)

  • Tabagisme passif

  • Prédisposition génétique

  • Pollution domestique (intérieure)

  • Défaut de croissance pulmonaire

  • Pollution atmosphérique (extérieure)

  • Autres : sexe féminin, âge, infections respiratoires, carences nutritionnelles, situations socio-économiques défavorables

L'insuffisance respiratoire et l'asthme

Selon Bogui et al., 2010,[6] la pollution atmosphérique est un facteur d'aggravation mais le rôle de cause reste encore à démontrer (=> nombreux facteurs confondants).

Les pollinoses

Les polluants atmosphériques exacerbent l'irritation de l'appareil respiratoire des personnes allergiques aux pollens, qui sont de ce fait plus sensibles ( Laaidi et al., 2011[7]).

  1. Nalbone 2010

    Nalbone G., 2010, Pollution par les particules atmosphériques fines et ultrafines et risque cardiovasculaire, Médecine et Longévité, 2, p :22-39.

  2. Wu et al 2013

    Wu H., Kimberly A.B., Choi A L., Hu F.B., Laden F., Grandjean P., Sun Q., 2013, Persistent Organic Pollutants and Type 2 Diabetes: A Prospective Analysis in the Nurses' Health Study and Meta-analysis. Environmental Health Perspective, 121(2), p :153-161.

  3. Chen et al 2013

    Chen H., Burnett R.T., Kwong J.C., Villeneuve P.J., Goldberg M.S., Brook R.D., van Donkelaar A., Jerrett M., Martin R.V., Brook J.R., Copes R., 2013, Risk of incident diabetes in relation to long-term exposure to fine particulate matter in Ontario, Canada. Environmental Health Perspectives, 121 (7), p : 804–810.

  4. Allain et al 2010

    Allain Y.-M., Roche N., Huchon G., 2010, Pollution atmosphérique, facteur de risque des BPCO ? Revue des Maladies Respiratoires, 27 (4), p : 349-363.

  5. GOLD : Global Initiative for Chronic Obstructive Lung Disease

  6. Bogui et al 2010

    Bogui P., Charpin D., Haouichat H., Abraham M., 2010, Pollution atmosphérique : facteur d'aggravation ou facteur de développement d'asthme et de BPCO ? Revue des Maladies Respiratoires, 27(3), p : 340-344.

  7. Laaidi et al 2011

    Laaidi M., Chinet T., Aegerter P., 2011, Allergies au pollen, pollution et climat : revue de la littérature, Revue française d'allergologie, 51,p : 622–628.

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