Les études épidémiologiques
L'épidémiologie apporte des éléments de quantification des relations entre l'exposition aux polluants atmosphériques et le risque sanitaire. Néanmoins, elle se heurte à la complexité de nos expositions et aux nombreuses causes de variabilité inter-individuelle.
Les principales méthodes épidémiologiques sont (d'après Guzzo, 1997) :
soit descriptives : elles observent des événements sanitaires dans le temps (temporelle) et/ou dans l'espace (géographique)
soit analytiques : elles étudient une hypothèse quant à la survenue d'un événement sanitaire au sein de la population.
Les études écologiques (études de données)
Elles consistent à étudier les variations de survenues de pathologies (dans l'espace et/ou dans le temps) et à rechercher un lien avec des données explicatives : environnementales, socio-économiques, sanitaires....
Ce type d'étude s'appuie sur des données agrégées. L'objectif est de mettre en évidence les variations des différents paramètres sanitaires en fonction notamment des concentrations de polluants.
Les études individuelles
Études de panels :
Ces études consistent à suivre sur un court terme (semaine - mois) un groupe (de faible effectif) de sujets, si possible de caractéristiques homogènes, pour évaluer à intervalles réguliers l'état de santé des individus et leur niveau d'exposition aux polluants.
Études transversales :
Groupes exposés à des concentrations différentes.
Recueil des paramètres de santé.
Études de cohortes : suivi de l'évolution d'une population :
Constitution d'un groupe
Étude prospective : suivi sur le long terme et observation de la survenue des pathologies – suivi des expositions.
Étude rétrospective : retour sur l'exposition des personnes.
Évaluation du lien avec les pathologies observées (étude exposés/non exposés, cas/témoin).