Introduction
La pollution atmosphérique est en lien avec de nombreuses maladies.
Elle peut être soit directement à l'origine de maladies ou provoquer l'aggravation de celles déjà présentes chez la personne exposée.
Les systèmes respiratoire et cardiovasculaire sont les premières cibles de la pollution atmosphérique.
Néanmoins, de nombreuses recherches concernent également d'autres domaines tels que :
les maladies métaboliques : diabète (Weinmayr et al., 2015), développement de l'obésité (Jerrett et al., 2014), perturbation endocrinienne.
Weinmayr et al. (2015)[1] ont montré en Allemagne que l'exposition à long terme aux particules issues du trafic routier augmente le risque de développer un diabète de type 2, aussi bien dans la population générale que pour les habitants proches des axes routiers.
Jerrett et al. (2014) [2]ont mis en évidence un lien entre l'exposition aux NOx et l'évolution de l'Indice de Masse Corporelle, dans une cohorte de 4550 enfants.
le développement et la croissance de l'enfant : effets de la pollution sur le développement intra-utérin, prématurité, incidence sur les paramètres à la naissance.
( Pedersen et al., 2015[3]). Dans cette étude réalisée à partir des résultats de 8 cohortes d'enfants en Europe (plus de 34 900 naissances), les auteurs ont mis en évidence des relations entre le soufre (marqueur de particules issues de combustion) et des faibles poids à la naissance, ainsi qu'une diminution du périmètre crânien.
Le système nerveux : maladie d'Alzheimer, maladie de Parkinson ( Levesque et al., 2011[4]), perturbation des fonctions cognitives (perturbation de l'apprentissage, de la mémorisation - Ailshire & Crimmins, 2014[5]), autisme ( Kalkbrenner et al., 2014[6])...