CUNY Damien, CUNY Marie-Amélie et DAVRANCHE Laetitia Réalisé avec Scenari (nouvelle fenêtre)
Les impacts sanitaires des polluants atmosphériques extérieurs

Les effets des polluants atmosphériques en termes de morbidité - suite

Les principaux résultats récents obtenus pour les pathologies respiratoires, cardiovasculaires et allergiques (étude APHEKOM, 2012).

La pollution atmosphérique aggrave les pathologies respiratoires, allergiques (telles que l'asthme, la Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive - BPCO) et cardiovasculaires (telles que l'infarctus du myocarde) ( Pénard-Morand & Annesi-Maesano, 2008[1]).

Le programme APHEKOM a proposé une évaluation de la part de la pollution atmosphérique sur différentes pathologies en fonction de 2 scénarios (exacerbation ou origine et exacerbation).

L'hypothèse du premier scénario est que la pollution exacerbe les pathologies chroniques existantes (approche classique). La seconde hypothèse est que la pollution favorise le développement de pathologies chroniques et exacerbe les pathologies chroniques.
Comparaison de l'impact de la pollution de l'air sur les maladies chroniques en utilisant deux méthodes d'évaluation d'impact sanitaire (EIS) dans APHEKOM[2]

De la même manière, cette étude a estimé le pourcentage de la population avec des pathologies chroniques pouvant être attribuées au fait de vivre à proximité de routes et de rues très fréquentées dans 10 villes du programme APHEKOM.

Résider à proximité de routes fréquentées serait responsable de l'apparition d'environ 15 % de cas d'asthme chez l'enfant, et 15 % au moins des pathologies respiratoires et cardiovasculaires, chez les adultes de 65 ans et plus.

Pour les 10 villes concernées, le fait de résider à proximité d'axes routiers importants, touche plus de personnes pour les pathologies coronariennes (en moyenne entre 20 et 30 %), puis les BPCO (près de 20 en moyenne) chez les personnes de 65 ans et plus, et enfin l'asthme chez les jeunes de 0 à 17 ans (entre 10 et 20 % en moyenne). Barcelone arrive en tête des impacts les plus élevés et Grenade en bas de la liste.
Pourcentage de population atteinte de pathologies chroniques pouvant être attribuées au fait de résider à proximité de grands axes de circulation, dans 10 villes du projet APHEKOM[3]
  1. Pénard-Morand & Annesi-Maesano 2008

    Pénard-Morand C. & Annesi-Maesano I., 2008, Maladies allergiques respiratoires et pollution atmosphérique extérieure, Revue des Maladies Respiratoires, 25 (8), p : 1013-1026.

  2. d'après InVS

  3. d'après InVS

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