Les impacts sanitaires directs
Effets directs des températures extrêmes
d'après Seltenrich, 2015[1] :
Au regard des autres effets du changement climatique, les impacts des températures extrêmes restent relativement plus faibles, et souvent difficilement chiffrables avec précision. Ainsi, les températures extrêmes exercent des effets plus importants chez les personnes les plus fragilisées (malades atteints de pathologies cardio-vasculaires, respiratoires...).
Même si les fortes températures (épisodes de canicule) ont davantage retenu l'attention, les épisodes de basses températures ont également des effets sanitaires non négligeables. Ces effets sont variables en fonction des zones géographiques.
Il existe une certaine adaptation des populations. Ainsi, schématiquement, les populations nordiques sont plus fragiles aux fortes élévations de températures, alors qu'à l'inverse les populations du sud sont plus sensibles aux baisses importantes.
Effets directs des phénomènes météorologiques extrêmes (inondations, sécheresses vents violents...) :
Le changement climatique est responsable d'une augmentation de l'incidence des catastrophes naturelles. Celles-ci ont été multipliées par 3 depuis 1960 et ont engendré 60 000 décès/an.
De nombreuses populations sont vulnérables face aux catastrophes écologiques de grande ampleur et contre lesquelles il est très difficile de se prémunir. A titre indicatif, plus de 50 % de la population mondiale habite à moins de 60 km de la mer.
Les effets sanitaires des catastrophes naturelles sont très diversifiés : noyades, traumatismes physiques, épidémies... Ces catastrophes altèrent également les zones sinistrées dans leur capacité de soins, de secours, d'aide aux populations touchées, aggravant ainsi leurs impacts directs.