Les impacts sanitaires des polluants atmosphériques extérieurs

Notre environnement et nous...

A propos de ces affirmations concernant notre environnement et notre exposition aux polluants, choisissez celles(s) qui est (sont) exacte(s) :

	Une des difficultés dans l'évaluation des effets sanitaires de la pollution atmosphérique réside dans le fait qu'il n'existe pas de maladie strictement liée à cette pollution. Oui, les maladies que l'on peut suivre ne sont pas uniquement dues à la pollution. Il n'est pas possible de quantifier l'implication de la pollution atmosphérique dans les causes des maladies.
	Plus il y a de polluants, plus on est malade. On dit que la relation entre la dose et les effets est claire et bien établie. Non. Si cette relation dose/effets est vraie dans beaucoup de cas, il en existe également un certain nombre pour lesquels elle ne s'applique pas. Les causes ne sont pas les mêmes : on retrouve l'effet des mélanges et les interactions entre les produits, les effets dits sans seuil (en théorie, une exposition suffit pour avoir un effet important)... Au final, la relation doses/effets est un bon repère, mais attention a ne pas trop rapidement généraliser.
	Nous ne sommes pas exposés aux polluants de l'air dans nos habitats qui sont des lieux sûrs. Non, la pollution de l'air existe aussi dans les maisons où nous passons plus de 80 % de notre temps.
	Nous pouvons être exposés aux polluants atmosphériques via l'eau de boisson. oui, lLes polluants retombent au niveau du sol et peuvent ainsi, s'ils sont suffisamment persistants, contaminer significativement les eaux. Il y a alors un risque d'exposition.
	Nos différences génétiques peuvent nous rendre plus sensibles aux effets des polluants. Oui, il existe des facteurs de susceptibilité. Ainsi, nous ne réagissons pas tous de la même manière lorsque nous sommes exposés aux mêmes conditions de pollution. Cela est en partie dû à nos caractéristiques génétiques, qui nous sont propres, qui conditionnent la manière dont notre organisme réagit.

Notre environnement et nous...

A propos de ces affirmations concernant notre environnement et notre exposition aux polluants, choisissez celles(s) qui est (sont) exacte(s) :

	Dans l'Union Européenne, on recense environ 10 000 composés chimiques susceptibles d'entrer en contact avec l'homme et l‘environnement. Non, au moins 10 fois plus, ce chiffre correspond uniquement aux composés chimiques enregistrés pour utilisation commerciale.
	En ce qui concerne la pollution atmosphérique, seule l'exposition par inhalation (la respiration) est significative. Non, c'est certes une voie très importante mais d'autres comme l'ingestion le sont aussi.
	Nos sens (odorat, vue...) sont de bons alliés afin d’apprécier le risque que nous courons face aux polluants atmosphériques. Non, certains polluants dangereux n'ont pas d'odeur, et certains peu dangereux se voient très bien. Bien entendu, l'inverse existe aussi. Au final, mieux vaut ne pas trop se fier à nos sens dans ce domaine.
	De nos jours, le risque concerne de faibles doses, répétées chaque jour, plutôt que des pics importants. Oui, même s'il arrive parfois qu'il y ait des concentrations plus importantes, nous sommes dans la plupart des cas dans des situations d'exposition chronique.
	Les effets du tabac sur notre santé peuvent masquer ceux de la pollution atmosphérique. Oui, les produits toxiques contenus dans le tabac ont les mêmes cibles dans notre organisme que les polluants atmosphériques. Ainsi, lors d'études en population il est parfois difficile de faire la part des choses. Un exemple typique est l'étude des cancers du poumon où il convient de bien distinguer les fumeurs et les personnes exposées au tabagisme passif.

Dans le texte à trous ci-dessous, il faut replacer des termes qui figurent dans la liste ci-dessous :

Diabète, professionnellement, fœtus, enceintes, expositions, asthme, respiratoire, fumeurs, maturité, exposition, âgées, enfants, élevé, important, exposition, faible, air, polluants, cirrhose, pathologies

Les jeunes enfants ainsi que les femmes enceintes et leur fœtus constituent les premières populations de personnes fragiles.

Les enfants ont un système respiratoire plus petit, qui n'arrive à maturité qu'à 20 ans, un rythme respiratoire plus élevé et un niveau d'activité important. Ils ont donc une exposition plus importante.

Les personnes âgées sont aussi sensibles car elles présentent une fragilité cardio-respiratoire plus importante.

Les personnes atteintes de certaines pathologies sont également plus fragiles. Ainsi, dans cette catégorie on peut par exemple citer les personnes atteintes de pathologies respiratoires (asthme, BPCO), cardiovasculaires, mais aussi de diabète. Enfin, les fumeurs, et les personnes exposées professionnellement, cumulent plusieurs expositions parfois importantes et constituent donc aussi des populations particulières.

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