Lors de l'épisode de Londres en décembre 1952, les polluants incriminés étaient un mélange acido-particulaire.
Oui, cet épisode de pollution correspond à des concentrations importantes en SO2 et particules dans l'air, et ce durant une semaine.
Lors de cet épisode, la catégorie de population majoritairement touchée était les jeunes adultes.
Non, c'était les personnes de plus de 65 ans, faisant partie des populations les plus fragiles.
Grâce aux progrès techniques et aux politiques de prévention, ces pics importants de pollution n'existent plus dans les différents pays du monde.
Non, plusieurs événements se sont produits, notamment en 2015 par exemple en Chine, en Italie...
Au début des années 2000, le programme CAFE avait évalué que dans l'Union Européenne, 9,6 ans d'espérance de vie étaient perdus à cause de la pollution atmosphérique, et 9,3 ans pour la France.
Non, ce sont les bons chiffres mais ce sont des mois d'espérance de vie perdus et non des années. Attention, aux échelles de temps.
Le respect des valeurs de qualité de l'air fixées par l'OMS permettrait de gagner près de 6 mois d'espérance de vie à Paris.
Une diminution des concentrations en PM10 induit une baisse de la mortalité pour des pathologies cardiovasculaires.
En France, il n'a pas été mis en évidence, d'une manière significative, que l'exposition à long terme aux polluants soit associée à une augmentation du risque de mortalité (hors accident).
Non, cela a même été mis en évidence une nouvelle fois en 2015.
Dans le monde, selon l'OMS, 40 % des décès liés à la pollution atmosphérique étaient attribuables à des maladies du système respiratoire profond et à des infarctus du myocarde.
Non, il s'agit de 80 % des décès, ce qui fait des systèmes cardiovasculaire et respiratoire des cibles fondamentales. Ces dimensions sont importantes à prendre en compte en termes de prévention.
En France, le coût total sur la santé de la pollution atmosphérique est estimé entre 1 et 2 milliards d'euros/an.
Selon l'OMS, la très grande majorité des décès prématurés liés à la pollution atmosphérique est survenue dans des pays riches qui ont beaucoup de sources (trafic routier important, usines...).
Non, ces décès surviennent plutôt dans des pays pauvres (l'Asie du Sud Est et le Pacifique occidental sont les deux régions les plus touchées).