L'exposition de l'enfant à la pollution de l'air commence dès son développement intra-utérin.
Oui, cette exposition peut même avoir des conséquences à la vie adulte.
Les systèmes respiratoire et cardiovasculaire sont les seules cibles de la pollution atmosphérique.
Non, ce sont des cibles importantes mais pas les seules.
La pollution atmosphérique peut être à l'origine de certaines pathologies.
Des seuils de qualité de l'air (concentrations en polluants) sont définis et permettent d'affirmer qu'en deçà de ces valeurs, il n'y a aucun effet sur la santé.
Non, de tels seuils n'existent pas. Il y a des critères de qualité de l'air définis (au niveau national comme international) sur des aspects épidémiologiques qui visent à la protection des populations, mais des effets peuvent se présenter en deçà de ces valeurs.
Il existe un consensus pour dire que la pollution atmosphérique aggrave les pathologies respiratoires et cardiovasculaires.
La pollution atmosphérique extérieure est un cancérigène reconnu pour l'homme.
Oui, le 17 octobre 2013, l'OMS et l'IARC ont déclaré la pollution atmosphérique extérieure comme cancérogène de groupe 1 : cancérogène pour l'homme.
A court terme, une importante exposition à la pollution atmosphérique peut provoquer le développement et/ou l'aggravation des maladies respiratoires (asthme, broncho-pneumopathie chronique obstructive...) et cardiovasculaires chroniques.
Non, ce sont des phénomènes qui se développent sur le long terme, à force d'expositions répétées. Dans la majorité des cas, à court terme on observe des irritations au niveau des yeux, du nez, de la gorge, de l'appareil respiratoire (avec chez les sujets les plus sensibles des crises d'asthme), voire des aggravations des troubles cardiovasculaires.
Les impacts du changement climatique sont dus aux chaleurs excessives.
Non, pas uniquement, et tous les effets ne sont pas directs comme les hautes températures.
L'une des ressources les plus menacées dans les impacts sanitaires du changement climatique est l'eau potable.
Oui, tant d'un point de vue quantitatif (quantité d'eau potable disponible) que qualitatif (risque notamment de contaminations microbiologiques).
Le milieu urbain présente des vulnérabilités particulières face au changement climatique.
Oui, et pour de multiples raisons. Par exemple, la population mondiale est majoritairement urbaine, les polluants atmosphériques y sont plus nombreux et il fait plus chaud en ville qu'en milieu rural. Même si la ville a des moyens plus importants pour faire face à ces effets, elle présente des fragilités particulières.